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2005 - Trouville sur Mer -

 

 

Invitation par Laetitia Mérijon

Copyright (c) 2005 reproduction interdite sans accord préalable
 

LES WHITES

EXPOSEES AU CHATEAU DES FOUGERES

Xavier et Christel Boisard

TROUVILLE SUR MER

juin 2005
 
 

Olivier Mérijon a exposé tout au long du week-end dernier au château des fougères. Si cette exposition sur le blanc a connu un vif succès dont la visite d’Anne d’Ornano, Présidente du Conseil Général du Calvados. Il a été intéressant de rencontrer un artiste qui a su trouver à travers le blanc, une perspective issu de Cézanne, la seule véritable, celle de l'émotion. Le blanc devient alors prépondérant. Comment devient-on peintre du blanc ? Il faut avoir été coloriste et travailler au plus aiguë de son énergie pour pouvoir seulement aborder le blanc. Il n'y a pas une couleur pour compenser une autre quand on est pas entièrement satisfait de son œuvre. Le blanc est vrai il ne pardonne aucune approximation. Le blanc est à la fois toutes les couleurs. C'est la quête de l'absolu qui domine , l'artiste maîtrise aussi la lumière pour que son œuvre reste vivante, il faut que l'on capte à tout moment de la journée par des lumières naturelles ou artificielles. la même émotion. « C'est pour cela que j'ai souvent travaillé mes toiles pendant plusieurs mois. La peinture, je ne la soumets pas. Je l'expose à la contemplation » confie Olivier Mérijon dans ce lieu idéal par ces espaces et sa lumière. Le château des fougères a permis d'aborder la quintessence des toiles de l'artiste et ceci à n'importe quel moment de la journée. Le blanc est inaccessible, il se révèle mais est hors d'atteinte, chacun y verra des images de vie, de mort, le blanc fait peur ou attire comme les toiles d'Olivier Mérijon, mais ne laisse pas indifférent.

Christel Boisard et O.Mérijon

"Le Pays d'Auge" 2005
 
Olivier Mérijon-whites-exposition-trouville-sur-mer-2005

Le blanc porte en lui
comme un écho de ligne droite,
la présence du fil d'un rasoir avivé.
La ligne droite me semble plus rigoureuse, froide et pure
que la courbe qui en dessinant des formes moins aiguës libère des indices accessibles.

 

 

 

 

En peignant, nous sentons les couleurs,

celles qui nous permettent de nous exprimer,

qui composent le blanc

et l'on veut aller les chercher,

comme pour se rassurer,
comme pour se retrouver.

De l'absolu il reste la croisade.

 

 

 

 

Je ne reconnais plus
le blanc des paysages,
simplement parce que seules
les images intérieures façonnent
mon regard aujourd'hui.

 

 

 

 

Je ne le perçois qu'en tendant les
espaces musicaux, ces vides à définir en pleins,
qui réunissent la forme et la matière,
là, pour construire. Il est l'histoire.

Il est le silence qui porte.

 

 

photos Maclaire Copyright (c) 2005 reproduction interdite sans accord préalable
 
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